Suivez-nous sur

mail insta

Le diagnostic

Le diagnostic débute lors d’un entretien avec un gynécologue, ou un autre professionnel de santé (infirmière scolaire médecin généraliste, sage femme), qui saura être à l’écoute de la patiente. Pendant ce rendez-vous, il est important de communiquer clairement sur les douleurs, les sentiments d’anormalités, et de se sentir écoutée.

Avant le rendez-vous, pourquoi ne pas lister toutes les petites questions à poser ?

Exemples : Où ai-je mal ? A quelle fréquence ? Sur une échelle de 1 à 10, à combien l’évaluerai-je ? Ai-je mal pendant les rapports sexuels ? Pendant et en dehors des règles ? Est-ce que les règles sont abondantes ? Combien de temps durent-elles ? …

Un premier entretien entre le praticien et la patiente permet de soulever les anomalies et dresser un état des lieux. Lors de l’examen gynécologique, le médecin peut directement voir ou palper les foyers volumineux d’endométriose (par exemple dans le vagin, sur l’intestin et les ligaments de soutien de l’utérus). Selon la description des symptômes ressentis par la patiente, un gynécologue spécialiste peut déjà suspecter une présence d’endométriose et sa localisation.

Le médecin/gynécologue prescrit ensuite des examens médicaux en conséquence (notamment la radiologie) pour confirmer des hypothèses évoquées lors de la consultation. Vous trouverez plus bas la liste des différents examens radiologiques.

> N’oubliez pas que le praticien doit demander votre consentement pour chaque examen réalisé, vous écouter si vous avez mal, et vous répondre clairement si vous posez des questions.

LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU DIAGNOSTIC

Un bilan radiologique est indispensable pour apprécier l’étendue de la maladie. L’échographie par voie vaginale, l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM), l’échoendoscopie rectale et le scanner sont les principaux examens à réaliser.

Voici une liste non-exhaustive des principaux examens radiologiques liés au diagnostic de la maladie :

  • L’échographie (endo-pelvienne / endo-vaginale) : cet examen utilise les ultrasons pour déceler notamment les kystes ovariens par l’introduction d’une sonde dans le vagin. C’est un examen habituellement indolore. L’échographie faite par des experts fait un bilan approfondi de toutes les localisations.
  • L’IRM : ou « Imagerie par Résonance Magnétique » permet, grâce à une observation plus précise (en 2D/3D) des tissus mous et des organes pelviens, de détecter les kystes, nodules ou lésions présentes dans le cas d’une patiente atteinte d’endométriose. Cet examen confirme généralement la présence de la maladie et sa cartographie/étendue précise.
  • Le scanner : c’est une technique d’imagerie à visée diagnostique qui consiste à « balayer » une région du corps donnée afin de créer des images en coupe, grâce à l’utilisation d’un faisceau de rayons X. Il peut être proposé à défaut d’une IRM mais son efficacité est limitée dans le cas d’une patiente atteinte d’endométriose. Le scanner peut être proposé dans certains cas d’endométriose complexe avec plusieurs localisations digestives et urinaires en complément de l’échographie et de l’IRM.
  • L’échoendoscopie : c’est la combinaison d’une échographie (utilisation d’ultrasons, des ondes sonores inaudibles, qui permettent de « visualiser » l’intérieur du corps.) et d’une endoscopie (méthode d’exploration des organes et des cavités internes de l’organisme, réalisée au moyen d’un endoscope). Elle permet d’examiner une partie de l’appareil digestif.
  • Hystérographie, Hystérosonographie ou Hystérosalpingographie : examen qui permet de visualiser l’utérus et les trompes de Fallope grâce à un produit de contraste injecté dans l’utérus via une sonde. Il diffuse et tapisse les parois de l’utérus et des trompes, qui seront visibles sur les clichés grâce aux propriétés radio opaque de l’iode.
  • La coelioscopie est une technique chirurgicale qui permet, par une petite ouverture de la paroi de l’abdomen, d’observer l’intérieur de la cavité abdominale ou pelvienne et d’intervenir sur les organes. Cet examen permet d’examiner les organes (foie, vésicule biliaire, péritoine , intestin grêle, côlon, utérus, trompes de Fallope , ovaires , etc.) et de rechercher d’éventuelles lésions.

Il est capital que ces examens soient réalisés et interprétés par des praticiens-radiologues ayant connaissance de cette maladie et l’expérience de son examen.

ENDOMÉTRIOSE ET FERTILITÉ/INFERTILITÉ

25% des femmes atteintes d’endométriose sont infertiles.

L’endométriose donne le droit aux femmes atteintes de préserver leurs ovocytes.

La préservation d’ovocytes est proposée par des centres spécialisés avec une consultation avec des gynécologues spécialisés en PMA et nécessite une stimulation des ovaires permettant ensuite de prélever des ovocytes et les mettre en congélation.

On est confrontés au nombre réduit de centres agréés.

Le don d’ovocytes
Les méthodes de procréation médicalement assistées proposé aux patientes endometriosiques peuvent inclure essentiellement les fécondations in vitro et le recours aux dons d’ovocytes en France.

ARTICLES A CONSULTER

Vous souhaitez
nous aider ?

Soutenez
Info-endométriose

Grâce à votre générosité nous pouvons mener à bien nos missions : informer, libérer les paroles, les créativités et les initiatives pour progresser sur l’endométriose.

Devenir
bénévole

Devenir bénévole pour Info-Endométriose, c’est participer à la vie et aux actions de l’association.

Adhérer à
notre asso

Découvrez comment devenir adhérent.e à l'association Info-endométriose ! Aidez l'association à mener son combat

Et si on restait en contact ?

Entrez votre e-mail pour recevoir notre newsletter et rester informé des dernières actualités et des prochains événements d'infoendométriose